Cet article va dévier des articles précédents en résumant non pas une mais deux journées. En effet nous avons poussé notre bonne étoile à bout. Elle est donc fatiguée et ne peut nous éviter deux jours de pluie. J'ai aussi dû le retaper 3 fois pour cause de bug informatique à croire qu'il ne voulait vraiment pas sortir sur la toile. 

   Au matin, mauvais temps, nous partons donc vers la péninsule de Banks en ayant l'espoir d'y trouver du soleil.... A la place nous avons retrouvé les ondes FM. Je ne vous l'avais pas dit mais l'île du sud est un désert complet du point de vue réseaux (radio; téléphone; internet). Comme nous avons passé beaucoup d'heures sur la route dans une voiture de location (sans CD) le retour de la radio a été une bonne surprise. Même si cela n'a pas duré longtemps il faut le signaler. En effet les ondes sont arrivées jusqu'à nous car nous étions à hauteur de Christchurch; dès que nous avons franchi le relief suivant c'était fini. Il faut dire que la péninsule de Banks est bien cachée. Pour y accéder c'est une vraie épopée... Notre point de chute: Akaroa.

(Remerciez Louise pour les quelques clichés que vous allez voir. Il faisait tellement mauvais que je n'ai même pas sorti mon appareil photo de la chambre.)  

  La route sinue en longeant la côte, il pleut, les vagues se fracassent sur la côte et les oiseaux traversent juste devant le par-brise. Après ce parcours du combattant (l'oiseau a vraiment failli y passer) nous arrivons dans la petite ville d'Akaroa. La French touch est ici très présente, voir le petit intermède historique.

Petit intermède historique: En 1838, Jean Langlois, capitaine d'un baleinier français, réussit à négocier avec les Maoris l'achat de 12000 hectares sur la péninsule pour la somme de 1000F. Il rentra donc en France pour former la compagnie Nanto-Bordelaise et rassembla 57 émigrants. En arrivant à Bay of Islands (île du nord) ils prirent connaissance du traité de Waitangui (6 février 1840). Arrivés à Akaroa le 17 août 1840 ils furent accueillis par l'Union Jack. Malgré l'échec certains colons français ont décidé de s'installer.

 Grâce à de courageux Français, nous pouvons désormais observer quelques drapeaux français et de jolis noms de rues.

  Nous allons directement au backpacker poser nos affaires et prendre des renseignements. La maison qui nous accueille est complètement rose avec son petit portail blanc, une vraie maison de grand-mère. Nous constaterons plus tard que le backpack est rempli de Français et d'Allemands. Le fait que nous soyons au fin fond de la NZ ne change rien aux statistiques touristiques. 

  Dehors c'est la tempête, nous décidons de braver les éléments et longeons la côte. Nous alternons entre pontons,sculptures et shopping. Les magasins nous servant d'abris temporaires avant de retourner dans la tempête.

   Sur le chemin du retour ayant déjà fait tous les magasins nous nous réfugions dans le musée. Malheureusement celui-ci est en travaux, il n'y a donc pas grand chose à voir. Nous trouvons quand même une preuve de l'empreinte française. 

Nous rentrons ensuite passer la soirée au chaud et écrire quelques cartes postales sans oublier de grignoter les plaquettes de chocolat dans lesquelles nous avons investi sur le chemin de retour.

Le lendemain le temps est identique. La grasse matinée est votée d'office même pas besoin de nous concerter. Quand nous sortons enfin du lit je décide de rester à l'intérieur et de profiter du temps pour commencer à trier mes photos. Il y en a plusieurs milliers il n'est donc pas trop tôt pour commencer.  Louise elle étant courageuse repart, elle, à l'aventure.

 Le soir contre toute attente nos finissons au cinéma. OUI OUI OUI je sais nous avions dit que nous n'étions pas venu voyager pour finir dans une salle noire remplie de fauteuils confortables mais finalement le mauvais temps a eu raison de nous. Nous avons visionné Still Alice, magnifique film sur Alzheimer. Ensuite au dodo avec de l'espoir pour la météo du lendemain.

Petit appel à tout les globe-trotteurs: Après avoir assisté à des situations cocasses pendant les quelques jours passés à Akaroa, je demande à tout voyageur de se rappeler que lorsqu'il est dans un pays étranger les habitants du dit pays ne parlent probablement pas votre langue. Ils sont chez eux c'est donc à nous touristes d'essayer de nous faire comprendre. Si malheureusement votre interlocuteur ne saisit pas votre demande ne vous énervez pas contre lui. Comme nous ne pouvons pas apprendre toutes les langues de tous les pays que nous avons prévu de visiter, lui ne peut pas non plus apprendre toutes les langues des touristes potentiels qui peuvent lui rendre visite.

La moindre des politesses avant d'aller dans un pays est donc d'apprendre le vocabulaire indispensable, soit: bonjour, s'il vous plait, merci, bonne nuit (liste non exhaustive) et de GARDER LE SOURIRE, de cette manière les gens auront plus facilement envie de vous venir en aide. Fin de ma pseudo leçon de savoir vivre.